Achill possède une grande variété d’espèces sauvages à la fois sur l’île et dans les environs. La plupart sont faciles à voir, pour d’autres par contre c’est beaucoup plus difficile, mais quel plaisir d’arriver à apercevoir quelques espèces insaisissables !
Les plus faciles à observer sont les différentes espèces d’oiseaux. Il y a environs 40 espèces présentent sur l’île à l’année comme les Troglodytes mignon, Chardonnerets, Roitelets, Huppés de Pie, Éperviers des Kestrels ou les Faucons Pélerins. Les estivants pourront également observer des Parulines, Gannets ou Coucous pour n’en mentionner que quelques uns. En hiver vous trouverez des Grives mauvis, des Jaseurs, des Cygnes chanteur, des Pluviers dorés et des Busards des roseaux.
Il est également possible de rencontrer quelques espèces rares. Le lac de Keel sert souvent d’étape de repos pour les Bernaches lors de leur migration. Il y a aussi des espèces plus communes comme le Tandorne de Belon, la Pie et le Gravelot ou encore le Pigeon Colombin, l’Alouette, l’Hirondelle, le Pipit Farlouse, la Bergeronnette grise, le Troglodyte mignon, l’Accenteur mouchet, le Rouge gorge, le Merle Noir, la Grive musicienne, le Corbeau ou le Buant des roseaux.
Mais il n’y a pas que les oiseaux, étant sur une île nous avons également une grande diversité d’espèces marines autours des cotes, des loutres, des phoques gris, des dauphins, des baleines et le fameux requin pèlerin.
Le requin pèlerin était autrefois facilement visible depuis la cote Ouest mais après avoir était péché pendant de nombreuses années leur nombre a considérablement diminué. Bien que la viande serve de nourriture et d’engrais, c’est le foie qui a le plus de valeur. Le foie peut peser jusqu’à un tiers du poids de l’animal et il est riche d’une huile appelée squalène. Cette huile était utilisée pour panser les blessures, conserver le bois et plus généralement pour l’éclairage. Une des pêcheries les mieux informées sur la pêche du requin pèlerin se trouvait sur Achill. Entre 1950 et 1964, 9000 requins ont été tués avec un record de 1808 requins tués pour la seule année 1952. A partir de 1955 la pêche a commencé à décliner et la pêcherie a fermé ses portes en 1975 après avoir pécher 12342 requins. L’effondrement de cette activité est donc dû à une pêche trop intensive. Nous assistons depuis quelques années à une nouvelle augmentation du nombre de requin, cependant ils sont toujours une espèce menacée dans l’atlantique nord-est. Ils ne sont pas protégés dans les eaux Irlandaise.
